Aucune tradition n'est sacrée dès lors qu'elle porte atteinte aux droits et à l'intégrité de l'enfant.

 

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Compte rendu de mission 2011

 

 

Compte-rendu de mission - Avril 2010

La mission s’est faite sur les trois villages (Yoren, Engalilé et Galsa) avec Santé Cinq Continents.

  • 65 consultations sur Yoren

  • 113 consultations sur Engalilé

  • 95 sur Galsa

 

  • Visite sur Endido et Oudlais pour rencontrer les exciseuses.

 

Compte-rendu de mission - du 15 au 30 Novembre 2009

Arrivées sur le sol Ethiopien à 6h du matin, après un petit déjeuner, nous prenons la voiture en direction d'Awash. Nous retrouvons notre hôtel favori "chez madame Kiki".

Nous nous mettons de suite au travail.

  • Restructuration d’Illata en Ethiopie :

Cette restructuration est rendue nécessaire par les nouvelles lois gouvernementales sur les ONG étrangères. Nous rencontrons les responsables de DADAL, association éthiopienne qui œuvre en région Afar, avec lesquelles nous formons un partenariat. Mise en place des modalités de fonctionnement : nous prenons possession d’une pièce dans laquelle nous pouvons installer notre couturier. Nous réfléchissons pour une mise en place d’un infirmier itinérant dans les différents villages, Endido, Galssa, Hanle dabbi...  Stockage des médicaments après les avoirs comptabilisés.

  • Visite sur notre terrain d’Endido :

Nous avons l’agréable surprise de voir un château d’eau. Des fonds ont été débloqués par l’état, ce qui a permis aux autorités locales d’amener l’eau tout près de notre terrain, à 42mètres. En conséquence nous lançons la construction d’une petite maison en dur (5m X 10m) qui servira de dispensaire ainsi que de lieu de rencontre pour les femmes. Parallèlement nous étudions la mise en place d’un petit maraîchage pour subvenir aux besoins alimentaires de la population locale et donner une activité à cette dernière. Après beaucoup de pourparlers auprès de l’entrepreneur, du chef du village, des autorités locales et avec beaucoup de patience notre chantier peut commencer.

  • Visite de nos parrainages :

Avec l’infirmier, nous partons visiter les petites filles parrainées. Nous posons notre campement à Hanle Dabbi. Dès l’apparition de la voiture à l’horizon de la piste des mains connues se lèvent pour nous souhaiter la bienvenue.

Installées sur des nattes, les mamans arrivent avec les fillettes. Nous entamons la conversation avec chacune d’elle afin de savoir comment est gérée la somme donnée, si la petite fille va bien à l’école, et si cette dernière est scolarisée, elle nous écrit son nom. En même temps l’infirmier ausculte et donne des médicaments. Beaucoup de personnes se pressent autour de lui. Nous remettons individuellement les parrainages après avoir contrôlé l’intégrité physique des fillettes.

Chaque famille repart avec un petit cadeau. Nous sommes aussi interpellées par une ancienne exciseuse qui attend d’être reconvertie en aide soignante. Nous lui expliquons que le retard pris sur les reconversions est dû en partie à des problèmes administratifs et financierss. Cela va se faire ce n’est qu’une question de temps, mais c’est très difficile de le faire admettre aux personnes qui attendent. Nous mettons en place sur Galssa un comité de femmes qui fournissent un repas gratuit aux enfants qui sont assidus à l’école. Nous avons acheté de la farine, du sel et du beurre pour fabriquer ces galettes. Un point négatif dans notre séjour: nous avons du supprimer un parrainage à une famille qui n’avait pas respecté son engagement de préserver l’intégrité de son enfant. Nous en avons été fortement peiné, mais la règle primordiale du parrainage est : INTEGRITE DE LA PETITE FILLE.

  • Retour sur Addis Abeba :

Nous avons laissé Awash après avoir salué « BA », une ancienne connaissance qui nous a invités dans sa daboita pour partager sa joie de nous revoir et nous faire connaitre sa famille Bien loin des pistes, des dromadaires, des chèvres, nous avons retrouvé Addis qui se métamorphose d’année en année en grande métropole internationale. A plusieurs reprises nous sommes allées à la centrale de médicaments, « haut lieu de gestion et d’achat de médicaments ». Ce n’est pas facile d’avoir le bon papier la première fois !!!!! Quelques coups de fils passés pour avoir des RV (ambassade de France, comités africains, administrations, initiatives qui ont connu plus ou moins de réussite.

Notre séjour se termine. Nous avons solutionné beaucoup de problèmes mais en même temps nous avons identifié d’autres problèmes que le temps arrivera à résoudre. L’Afrique nous apprend la patience

Aicha et Christiane

 

 

Compte-rendu de mission - Novembre 2008

Lors d’un voyage familial en Ethiopie, Isabelle, sage-femme et membre de Santé 5 Continents, partenaire d', s’est rendue à Awash pour  apporter des médicaments à notre infirmier Abdoulkader et ausculter les femmes enceintes. Durant ces quelques jours, le dispensaire n'a pas désempli. Nous espérons avoir d'autres sages-femmes et infirmières qui puissent venir visiter et aider Abdoulkader au dispensaire en 2009.

Merci à Isabelle d'avoir pu travailler malgré des conditions précaires !

 

 

Compte-rendu de mission - Avril 2008

 
  • Arrivée à Addis Abeba le 23 Avril.

Accueil à l’aéroport par notre animatrice locale Aicha Haroun.

Nous retrouvons Addis Abeba, qui depuis notre dernier séjour, il y a un an s’est encore transformé sur le plan urbanisation. Nous avons à peine 15 jours pour faire une foule de démarches. Comme le premier week end est en pleine fête de Pâques Orthodoxe, nous mettons le cap sur la région Afar.

  •  Première journée :Awash (225 km d’Addis)

Visite du local de l’association Ethiopie qui est un lieu de rencontre, d’échanges, de discussions et de séances de travail avec les bénévoles et animatrices de l’association. 

  • Deuxième journée :

Nous organisons une rencontre avec un groupe de femmes de la région impliquées dans la lutte contre les mutilations sexuelles en présence du Cheik Moktar . Celui-ci explique avec l’autorité que lui confère sa qualité d’imam d’Awash les dangers de cette tradition contraire à l’Islam et à toutes les autres religions.

 Poursuite de notre mission en direction d’Arba et de Anedido respectivement à 17 et 45 km d’Awash.

 Rencontre dans les environs d’Arba, d’ Hanlé  Dabi et de Galssa avec les petites filles parrainées et dont les mères continuent à respecter  les engagements pris auprès de notre association de ne pas toucher à l’intégrité physique de leur enfant. Nous constatons pour ces familles une légère amélioration de condition de vie.

D’autres petites filles parrainées avaient quitté la zone pour suivre leur parent à la recherche des meilleurs pâturages. Certaines mères nous ont alertées sur les pressions qu’elles subissaient de la part des autres membres de la famille pour qu’elles respectent les traditions ancestrales.

 A Annedido, nous avons rencontré le responsable de la zone Monsieur Bidar. Il nous a fait visiter plusieurs locaux qu’il comptait  mettre à notre disposition.Le premier nous a paru trop grand et trop important pour notre budget ; le deuxième sans eau, sans électricité ; Le troisième, que nous avons retenu était destiné à être un centre de consultation vétérinaire, parce que situé à proximité du marché au bétail construit récemment. C’est un local composé de autre pièces qui est en mouvais état. Des travaux pris en charge par notre association doivent être entrepris.

 

  • Samara

 On quitte la zone  trois pour aller en zone un de la région Afar où se trouve la capitale régionale Samara. Nous avons le plaisir de rencontrer le responsable du bureau de la santé. Il nous a reçu avec beaucoup de gentillesse, parce que ravi par notre proposition. Il nous permet d’équiper le local d’une table de consultation et d’un lit d’accouchement.

Le lendemain dure journée à Samara :

Démarches interminables par une chaleur de 45° pour avoir les autorisations nécessaire à la poursuite de notre travail en pays Afar. Retour sur Awash avec notre agrément du Ministère de la Justice en poche.

 

  • Awash

 Fort du soutien de l’association santé  cinq continents, nous avons entrepris des démarches pour embaucher monsieur Abdoulkader Ali, un infirmier djiboutien à partir de juillet 2008. Abdoulkader est un infirmier expérimenté, qui a exercé durant 40 ans au centre hospitalier de Djibouti. Il a travaillé auprès des médecins civils et militaires français. Il a suivi plusieurs formations sur le VIH/SIDA organisé par le Ministère de la Santé à Djibouti.

Notre association qui est en contact avec les exciseuses qui ont déposé les couteaux a par ailleurs rencontré une association éthio -suédoise qui a fait un recensement des exciseuses  de cette région La plupart  d’entre elles sont disposées à renoncer à leur activité traditionnelle si elles peuvent se reconvertir dans des activités lucratives. Nous en avons rencontré quelques unes. L’équipe d’ Ethiopie nous a fait part de leur souhait de recruter une sage femme expérimentée pour répondre aux demandes urgentes et pressantes de la communauté.

 Sur le chemin de notre retour, nous visitons notre terrain. Nous avons embauché un maître de tissage et de couture pour la mise en place de l’atelier artisanat. Acquisition de deux machines à coudre et deux métiers à tisser.

 

  • Addis Abeba

 De retour dans la capitale Ethiopienne  nous rendons visite à des ONG éthiopiennes dont : Accueil Enfants d’Ethiopie, à l’Agence  des Nations Unies  pour les femmes (UMIFEM), à la délégation Européenne ainsi qu’à notre ambassade en Ethiopie. Nous remercions l’équipe d’Illalta Ethiopie pour l’accueil chaleureux qu’ils nous ont réservé, leur gentillesse et leur disponibilité tout au long de notre mission.

 Nous rentrons en France, avec une détermination renouvelée pour la recherche de financement pour notre  projet et plus particulièrement le volet parrainage des petites filles.

Nous avons constaté, par rapport à l’année dernière, que les familles Afar s’appauvrissent de plus en plus à cause de l’augmentation  des denrées alimentaire dû au passage de l’an 2000 en Ethiopie, et d’autre par à une sécheresse inhabituelle. C’est un appel au secours que nous lançons, car statistiquement la région Afar  à plus de garçons que de filles dû à la mortalité des filles soit lors de l’excision et de l’infibulation, soit au moment de l’accouchement. Pour toutes ces raisons mobilisons nous à parrainer et à aider Illalta dans la lutte contre les mutilations sexuelles féminines.

 Aicha et Christiane

 

 

 

 

 

L'exposition Illalta au Café Lapeyronie en Décembre 2006

 

C’est autour de la galette des rois, dans une ambiance chaleureuse que nous avons clôturé notre exposition sur la Région Awash à la maison Lapeyronie durant le mois de décembre 2006.

Les clients et amis de cette maison du café au 3 rue Brantôme, on pu découvrir le centre à travers des photos et profiter de l’artisanat Ethiopien.

Nous remercions vivement  Stéphane et Alain pour nous avoir accueillis dans ce havre de courtoisie où nos narines ont été taquinées par l’arôme des mokas éthiopiens. Merci à Maguy qui de son comptoir  conseille la dégustation du café.

Les routes du Moka mènent naturellement et solidairement vers .

Voyage en Ethiopie (Région Afar) : Mission de Février 2007 Aicha & Christiane.

 

Région II 

Début février 2007, Aicha s’est rendue à Gawani, ce qui lui a permis de se rendre compte de l’ampleur des dégâts causés par l’épidémie de choléra qui a fait une centaine de victimes dont plusieurs militantes qui faisaient parties du collectif des femmes Afars contre les mutilations sexuelles.

En mars, nous n'avons pas pu nous rendre à Gawani. Le village était en quarantaine, plusieurs centaines de personnnes étaient en isolement, toujours à cause du choléra.

La situation de Gawani nous entraîne vers une autre destination : le village de Hanlé Dabbi, plus au sud où nous sommes en contact avec un réseau de femmes qui luttent contre l'excision et l'infibulation.

Sur le chemin,  nous rencontrons les femmes d’Awash dont la responsable d’une association qui luttent contre le Sida, les mutilations sexuelles et la pauvreté : Madame Saida Mohamed, qui est aussi l’épouse du Maire de la Ville d’Awash. 

Rencontre également avec Fatouma Haté, responsable d’une O.N.G (Rohi Weidu)  très impliquée contre les mutilations sexuelles. Elle travaille dans la région de Gawani et de Bourri Modayto, pour faire reculer les pratiques de l’excision et de l’infibulation et prévenir la  propagation du Sida  à partir des petites filles excisées (les exciseuses  utilisent la même lame de rasoir pour les filles  nées  avec le virus du sida et les autres). 

A Hanlé Dabbi : rencontres et discussions avec plusieurs groupes de femmes. Nous les avons encouragé dans leurs luttes contre ces pratiques traditionnelles en les assurant de notre soutien et de notre aide. 

Rencontre avec les mères des petites filles non excisées, qui nous ont fait part des remarques et discriminations dont font l’objet leurs filles, échanges sur notre système de  parrainages,  les engagements des mères et  les visites médicales. 

Constitution des dossiers parrainage avec l’aide des mères, photos et discussions. 

Nous avons sillonné quelques villages environnants : Sarouli, Saganeto et Dalil  pour échanger et pour sensibiliser les femmes sur les méfaits de ces traditions et les conséquences sanitaires de ces traditions. 

Contact avec les religieux du village hostiles à ces pratiques traditionnelles et qui sont prêts à accompagner les militantes dans leurs tournées de sensibilisation  pour expliquer que ces coutumes sont contraires à l’islam contrairement aux croyances de certaines familles Afars.  

Hasna Said, une femme dynamique et très impliquée dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Elle habite Hanlé Dabbi. Hasna va représenter Illalta France,  elle est chargée du suivi des dossiers parrainage, les contacts avec les jeunes mères et la tournée de sensibilisation avec l’imam Moktar pour faire reculer les mutilations génitales dans cette partie de la région Afar. 

Hasna Said et l’Imam Moktar seront rémunérés par Illalta France à raison de 20€/mois. 

Illalta France a financé la formation de deux jeunes femmes au métier du tissage, de couture et de broderie à Addis Abeba au Centre « d’Accueil Enfants d’Ethiopie » 

Nous avons décidé de travailler avec 3 groupes de femmes à Hanlé Dabbi pour fabriquer des colliers. Nous leur avons fourni  perles, fermoirs, fils, aiguilles etc…Les colliers seront vendus en France au profit d’Illalta France. Une partie du bénéfice serviront à améliorer leur condition de vie en luttant contre la pauvreté. 

Dernier jour à Hanlé Dabbi.  Nous avons remis fournitures scolaires, savons, et habits aux instituteurs en présence du chef de village et des responsables des parents d’élèves.    

Addis-Abeba 

Nous repartons pour la capitale, où nous devons rencontrer plusieurs organisations qui s’occupent de la santé des femmes et des enfants et de la lutte contre les violences faites aux femmes. 

Visite au Docteur Kouyaté, directeur des opérations au Comité Inter-africain sur les pratiques traditionnelles affectant la santé de la femme et de l’enfant. Accueil chaleureux, beaucoup d’encouragement. Il nous a mis en contact avec plusieurs organisations de la capitale ayant les mêmes objectifs que nous. 

Illalta a été admise, comme membre du réseaux éthiopiens de lutte contre les mutilations génitales féminines. 

Toujours à Addis Abeba, nous avons été invité par notre ami Bernadette Hailé Fida, responsable d’ACEDE, notre partenaire, à nous exprimer devant les membres du Rotary Club pour solliciter leur soutiens. 

 Rencontre avec le Docteur Kennedy du Fistulat Hospital qui nous a bien reçu et a consacré beaucoup de son temps. Fistulat Hospital spécialisé dans les soins des femmes fistuleuses accepte d’hospitaliser les femmes Afars. A  condition que l’Association Illalta assure le transport de ces femmes à l’aller comme au retour dans leur région d’origine.

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